Une ouverture internationale
J'ai fait mon stage de 2e année à Toronto, au Canada, dans un laboratoire de recherche dans un hôpital. Ça a été une expérience très enrichissante, j'ai découvert une nouvelle culture, j'ai développé mon autonomie, j'ai dû me débrouiller financièrement… Au début j'avais de l'appréhension, c'est normal, mais en fait j'ai rencontré plein de gens et ça m'a vraiment fait grandir. J'ai aussi découvert la manière de travailler dans un laboratoire public anglo-saxon, j'avais pas mal de responsabilités et d'autonomie. Côté anglais au début ça n'a pas été facile, mais à la fin des 4 mois je comprenais vraiment tout et j'ai vraiment progressé au niveau expression orale.
La meilleure façon de progresser en anglais c'est de partir en stage à l'international, on est en immersion totale et c'est le plus efficace. Maintenant je regarde les films en VO et je comprends sans utiliser les sous-titres ! Et je peux lire les publications scientifiques en anglais sans difficulté…
Des expériences professionnelles
Pour mon stage de 3e année je suis restée en France, dans une entreprise privée, Episkin. Cette entreprise travaille dans le domaine de la cosmétologie et ça me passionne, j'ai vraiment trouvé ce que je veux faire plus tard. Ils cherchent à mettre au point des modèles de peau in vitro pour pouvoir éliminer les tests sur les animaux. Et moi je fais des études histologiques de ces peaux après les avoir mises en contact avec des matières premières, l'objectif étant d'identifier les impacts de ces matières premières. J'ai la chance de voir ainsi le projet de A à Z, c'est très global.
Comparé à un laboratoire public c'est plus cadré, mon poste est bien défini. Par contre les équipements sont vraiment de pointe, c'est vraiment une chance.
Un enseignement pratique
De mes trois années de formation à l'ESTBB je retiens le côté formation très appliquée, très pratique. Quand je suis arrivée en stage à chaque fois je savais très bien de quoi mes encadrants me parlaient, je n'étais pas du tout perdue, et je n'avais pas peur de manipuler, j'en avais déjà bien l'habitude.
J'ai aussi beaucoup apprécié la petite taille de la promotion, ça facilite vraiment le contact avec les enseignants. Et puis comme la formation est généraliste, on découvre plein de matières différentes de la biologie, et du coup on peut ensuite identifier ce qui nous plait le plus pour faire nos stages dans ce domaine, ou pour poursuivre ses études dans ce domaine. Moi j'ai découvert la cosmétologie à travers le module de Biologie de la peau, du coup j'ai voulu faire mon stage dans ce domaine et je vais poursuivre mes études dans ce domaine. J'ai candidaté par exemple dans une école de cosmétologie, l'ISIPCA.
Dans mes entretiens de candidature, pour mon stage de 3e année par exemple, le fait que je sois partie à l'international en 2e année a été un atout : les personnes qui m'ont reçue m'ont parlé ce stage au Canada, ont dit que c'était bien d'être partie.
